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Édito Royal Festival – 66e Édition
Joie
C’est en revoyant les photos de notre précédente édition que ce mot s’est imposé. Celle qui irradie les visages, qui consacre le plaisir d’être ensemble à une table ou dans une salle, de partager un événement attendu, vécu avec intensité. Un mot inspirant pour cette édition qui porte en elle une énergie optimiste et lumineuse. Un mot comme une forme de résistance, de résilience face aux craintes inspirées par l’état du monde.
La résistance de cette jeune héroïne sacrifiée au monstre despotique dans Le Dragon, ce conte politique pour tou·te·s qui verra se croiser un héros sans peur et sans reproche, un chat qui parle et quelques politiciens sans scrupules. La perspective réjouissante de découvrir de nouvelles créations menées tambour battant par des artistes de toutes les générations : Pépée de la surprenante Josépha Sini, Cabots Mordus de Jean-Marie Piemme, redoutable joute théâtrale entre deux frères ennemis mise en scène par Philippe Sireuil et C’était mieux après, un seul en scène plein de dérision porté par Alexis Goslain.
La joie qui, si elle avait des titres honorifiques à décerner, décorerait sans doute Greg Houben et son Y’a d’la joie, mais aussi Bruno Coppens, Fanny Ruwet et le plateau du Sabam Comedy Club. Et puis il y a notre satisfaction de voir se concrétiser des invitations qui pour des raisons de calendrier n’étaient pas simple à finaliser : l’exceptionnelle Tragédie Comique d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad qui présenteront également Au Bord de l’eau et le plaisir de pouvoir vous proposer un événement bouleversant avec 4211km, un succès exceptionnel et justifié à Avignon, Molière du Meilleur Spectacle, parmi de nombreuses récompenses.
Mais aussi une joie débridée, hors cadre, avec un spectacle de magie technologique, Que du Bonheur (avec vos capteurs), un hilarant pastiche de Western, Wanted Live Band, un nouveau cabaret burlesque concocté par Colette Collerette et encore I Hate new music, un spectacle de musique contemporaine flirtant avec le stand-up. Sans oublier Les Grandes marées de la Maison Ephémère et l’émouvant Fils de Bâtard, un hymne aux héroïnes du quotidien. Et aussi de l’énergie entrainante, soyeuse ou poignante avec Ferdi, Margaux Vranken, Filip Jordens chantant Brel, trois artistes accompagné·e·s de formidables musiciens et musiciennes. Et pour que la fête soit partagée avec tous et toutes, des spectacles à petit prix où se mêlent cirque, théâtre et marionnettes, un concert participatif des Funky VolleGaz, nos traditionnelles lectures et de petits cadeaux artistiques parsemés çà et là dans l’espace public.
Mais notre plus grande joie, c’est vous, notre public fidèle toujours dans les starting-blocks pour vivre cette aventure avec nous et vous qui nous rejoindrez pour la première fois.
À tout bientôt,
L’équipe du Royal Festival